Eurockéennes 2013 #Le Bilan

jamiroquai


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On a vu: un Batman dans une combi trop serrée ; deux Romains en sandales qui avaient la Gaulle (si si) ; un mec Lost in Translation errant en robe de chambre, un verre de Champ' à la main ; des Mexicains aux chapeaux made in pas là ; des rouleurs funambules ; tout plein de filles avec de jolis tatoos ; d'autres qui allumaient des cierges ; un vieux bab en version Lebowski ; une vielle bab en version Woopy Goldberg ; deux amoureux qui se marient sur la Green Room ; des mecs qui n'ont toujours pas compris que se prendre pour Karate Kid et faire la figure du cygne n'était pas recommandé passé un certain degré d'alcool ; un type agiter son sexe devant la foule de la Grande Scène (bah ouais...) ; des Anonymous, des pirates qui n'en déplaise à Pascal Nègre paient aussi leur place; des gus avec des colliers à fleurs ; des filles avec des couronnes de fleurs ; un couple de bagnards, Skunk Anansie shooter dans un dauphin pendant qu'elle nageait dans le public ; Blur jouer avec une vache gonflable : des Furieuses envahir la scène de Mass Hysteria ; des types avec des hochets ; des grillots de quatre mètres de haut ; un mec qui hésitait entre le style Dave et Rahan ; un Viking ; un très beau Fauve ; une rrrrrr sexy panthère ; des journalistes d'Inter très studieux ; d'autres journalistes sur des pédalos ; beaucoup de bisous sur Woodkid et Lilly Wood & the Prick ; vingt jolies minutes à pas de Lou et une Doillon, une heure après, toute émue sur la Green Room; un Skip the Use énorme qui a mis en difficultés pas mal de rouleurs de spliff ; un Kerry James encore plus énorme où, là, il n'était vraiment plus possible de spliffer ; un horny sound system avec Jupiter & Okwess Int et le Club des Justiciers Milliardaires d'Abidjan ; un joli coucher de soleil sur la Plage avec Alt-J ; un Wax Tailor à tailler des shorts haute couture ; un électrifiant Boys Noize ; un Cassius un peu chiant ; un Space Cowboy en manque de carburant ; des Smashing Pumpkins en mode crash test ; des gens nous dire que Pih Poh et Major Lazer c'était vraiment top (parce que, l'air de rien, on ne peut quand même pas tout voir non plus) ; un Kavinsky qui n'a cette fois pas pris la foudre ; une Keny Arkana, de loin, pendant qu'on jouait avec la Go Pro depuis le Bar du Boulot ; un Disclosure prometteur ; un happy popy groovy Twoo Door Cinema Club ; un très bon Neurosis en concert privé ; le kangoo blues psychédélique des Tame Impala ; 127.000 festivaliers, 17.932 campeurs ; 120 mécènes et deux ministres ; des chouros et des Américains à la pelle ; des litres de bières à remplir le Malsaucy ; du soleil ; beaucoup de solidarité ; tout plein de gens dire merci ; une grave happy lovy ambiance qui nous a rappelé les premières annés des Eurocks ; un Jean Paul et un Kem heu-reux à l'heure du bilan ; et - parce qu'on ne s'en n'est toujours pas totalement remis à cette heure – un époustoufflant Phoenix, magistral, hors d'atteinte pour fêter ce qui restera sans doute l'un des plus beaux quart de siècle de l'année.
Avec rédaction eurojournal.net