Battant, As I ride with no horse

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Le premier album multipliait les gimmicks post-punk un peu surfaits, mais cette nouvelle tentative séduit par son sens de l’économie. Le minimalisme n’est pas un vain mot, il permet de construire une ligne pop nouvelle, rayonnante mais inconfortable, à la manière des Young Marble Giants en leur temps, la touche électronique en plus. Depuis la disparition tragique de Joel Dever à quelques jours de la sortie du disque, on ne sait ce qu’il adviendra de ce projet. Tout au plus, restera-t-il une poignée de chansons gravées ici pour l’éternité, et sur lesquelles on continuera de danser tout l’hiver sans forcer l’hommage. (E.A.)